La passion ça n’existe pas !

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La passion c’est quoi ? Un sujet qui nous motive, nous occupe au quotidien, le jour, la nuit….on peut y passer des heures sans voir le temps défiler. Ce sujet nous procure de la joie, de la satisfaction…..

Seulement voilà, la passion n’existe pas seule. Elle repose sur d’autres parties de notre vie qui pourtant semblent si loin, si différentes, si indépendantes d’elle.

Les années passent…sans construire de relation amoureuse stable et pérenne. Chaque fin de relation est vécu comme un échec, un stress qui conduit à vivre l’éventualité d’un début de relation comme un stress, une illusion trop souvent déchue pour être encore crédible. Les années passent sans avoir eu d’enfant, l’horloge biologique s’agite. Cette douleur devient une fatalité, cela serait-il encore possible ? Ce manque d’affection devient une carence qui progressivement grignote le reste jusqu’à ma passion. Ma vie sociale est affectée car il est difficile de se faire une place face à ces couples qui préfèrent se rencontrer entre couples.

Et ma passion s’éloigne, je m’interroge sur sa qualité et même sa réalité parfois. Mon métier me passionne, dans le fond je le sais bien…seulement j’ai du mal à m’y mettre, à me remotiver pour la faire vivre afin qu’elle puisse me faire vivre, oui je suis en freelance. J’en viens à chercher un sens à ma vie professionnel, à m’interroger sur mes choix.

Qu’est-ce qu’une passion, quelle soit professionnelle ou personnelle, sans tout le reste ? Quels sont tous les pans de vie sur lesquels une passion repose ? Qu’est-ce qu’une passion sans ces autres aspect ?

La passion ça n’existe pas ! Pas seule…pas sans un minimum d’équilibre par ailleurs, pas sans amour… de la vie, des autres, de soi!

Quelle place accordes-tu à ta passion ? Quelle place place accordes-tu à ce qui ne te passionne pas et qui pourtant permet à ta passion de vibrer et d’exister ?

Une réflexion sur “La passion ça n’existe pas !

  1. Sujet difficile. La passion peut soulever des montagnes comme elle peut nous paralyser, nous réduire à néant. Et on finit par renaître de ces cendres, se reconstruire. J’ai appris qu’il y avait du mieux dans la douceur, dans le fait de prendre son temps plutôt que dans cette passion qui consume, et qui détruit. La passion est peut-être nécessaire au départ mais elle doit se calmer et laisser place à quelque chose de plus construit, de plus progressif. Le flot qui emporte c’est très bien, mais quand ça va trop vite trop longtemps on se perd…

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